Le croissant : la viennoiserie préférée des Français
Le croissant, symbole gastronomique, est un élément emblématique de notre petit-déjeuner. La Fédération des Entreprises de Boulangerie (FEB) a souhaité, via une étude réalisée par l’IFOP, interroger les Français sur leurs habitudes d’achat et de consommation.
Les Français sont viscéralement attachés au croissant qui représente une partie de notre patrimoine culturel. Cet amour est intact et se transmet à la jeune génération.
Le croissant : 1 ère viennoiserie consommée en France
Le croissant est la première viennoiserie consommée par les Français, juste devant le pain au chocolat. Il est consommé par 3 Français sur 4 et de manière encore plus marquée dans des foyers avec enfants et auprès des ouvriers.
Les croissants bénéficient d’une très bonne image auprès des Français : pour 98 % des sondés, il fait partie de la culture française, pour 97 % des consommateurs manger un croissant est un vrai moment de plaisir, il est également vecteur de partage et de convivialité. Mais cela reste un produit qui ne peut pas être consommé tous les jours pour la moitié des français.
La boulangerie : le principal lieu d’achat
Même si les lieux d’achat de croissants sont multiples, la boulangerie est indéniablement LE lieu d’achat préféré des Français (pour 85% de consommateurs de croissants, avec 22% d’exclusifs, et de manière encore plus marquée auprès des 25-34 ans et des catégories socioprofessionnelles supérieures). Mais le rayon boulangerie des supermarchés ou hypermarchés est également utilisé par 1 consommateur sur 2.
Pour 8 consommateurs de croissants sur 10, le croissant représente d’ailleurs le produit phare de la boulangerie.
Les croissants achetés en boulangerie le sont d’abord pour leur goût (74 %) et leur fraicheur (66 %). Les ingrédients (notamment le fait qu’il soit pur beurre) comptent aussi pour beaucoup dans le choix des consommateurs. Le prix n’arrive qu’après.
Le prix est un critère plus important chez les jeunes alors que les ingrédients (et notamment le fait qu’il soit pur beurre) est un critère plus important chez les plus âgés.
Le prix idéal d’un croissant acheté en boulangerie est, selon les acheteurs de croissant dans ce circuit, de 1,08€.
Moments de consommation
Ses occasions de consommation sont multiples, mais certains moments se démarquent tout de même : le petit-déjeuner et notamment ceux du week-end (75% en consomment à ce moment-là et 45% la semaine). Cette consommation se fait principalement accompagnée d’une boisson chaude, notamment le café (dans 57% des cas). Notons aussi que le deuxième moment privilégié par les consommateurs est le goûter, moment plus répandu auprès des jeunes de 18 à 24 ans.
Des différences de consommation en fonction des âges et des profils :
Les plus jeunes (18-24 ans) :
– ils en consomment plus au goûter,
– le prix est un critère d’achat bien plus important sur cette cible (le 2ème critère après le goût),
– c’est pourquoi ils achètent moins exclusivement en boulangerie traditionnelle car ils mixent avec d’autres circuits notamment le rayon épicerie/petit-déjeuner de la grande distribution,
– leur achat est également moins guidé par les ingrédients mais plus par l’odeur.
Les plus âgés (65 ans et plus) :
– ils sont moins nombreux à être consommateurs de croissants, et lorsqu’ils le sont, ils en consomment moins fréquemment,
– ils restent attachés à l’achat dans les circuits traditionnels (et achètent donc moins en grande surface ou en surgelés),
– lors de l’achat, la fraicheur et les ingrédients sont très importants alors que le prix l’est moins,
– ils ne sont que très peu à en consommer sans l’accompagner, d’un café notamment (même en semaine).
Les foyers avec enfants :
– ils sont encore plus consommateurs et plus fréquemment de croissants,
-ils en consomment notamment plus au goûter,
– c’est d’ailleurs pour eux encore plus un moment de convivialité,
– ils partagent leur consommation : un peu plus sans accompagnement en semaine (consommation rapide sans les enfants ?) mais pas le week-end (consommation plus plaisir en famille ?).
– le fait qu’il soit pur beurre est moins recherché alors que le prix est un critère plus important pour eux,
– c’est d’ailleurs pourquoi ils achètent plus au rayon épicerie/petit-déjeuner des supermarchés ou hypermarchés.
Pour en savoir plus :
Le croissant et les Français : un amour indéniable !
Communiqué de presse – FEB – 21/05/19
Le croissant et les français
IFOP – FEB – Mai 2019